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La démarche originale initiée par la Région Alsace et l’Agence de l’eau Rhin-Meuse sous l’appellation Commune Nature vise un triple objectif :
Pour les communes alsaciennes souhaitant s’engager dans la démarche Commune Nature, la première étape est la signature de la charte régionale d’entretien des espaces communaux en Alsace, démarche Zéro Pesticide. La signature de cette charte traduit l’engagement volontaire de la commune ou de la collectivité dans une démarche progressive et continue ; l’objectif final étant de ne plus utiliser de produits phytosanitaires.
L’engagement de la collectivité à travers la signature de la présente charte contribue à préserver un patrimoine naturel commun, enjeu majeur pour le développement en Alsace.
Les collectivités sont accompagnées par la FREDON Alsace (fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles) dans le cadre de ses missions d’assistance aux communes (formation, sensibilisation, démonstration, retour d’expériences, conseil personnalisé…) soutenues par la Région Alsace et l’Agence de l’eau Rhin-Meuse.
Pour permettre une appropriation progressive et ne pas décourager les collectivités, trois niveaux de mise en œuvre (et de distinction) sont proposés. Les collectivités sont incitées à atteindre à moyen terme le niveau 3.
Source : Information presse région Alsace – Agence de l’eau Rhin-Meuse 23/10/2014
La commune s’était lancée dans une démarche « Zéro pesticide » dans le cadre de l’opération « Commune Nature » initiée par la Région Alsace et l’Agence de l’eau Rhin-Meuse.
Elle avait obtenu en 2011, 2 libellules.
La commune a confirmé son engagement en bannissant tout produit phytosanitaire dans le désherbage et l’entretien des espaces verts et a mis en place des zones dites « à fauche tardive » pour préserver les milieux naturels et la biodiversité.
En 2014, la commune a fait l’objet d’un audit de renouvellement qui a satisfait aux exigences et objectifs de la démarche « Commune nature » et elle a été récompensée par une 3ème libellule, distinction de niveau supérieur.
Source :lalsace.fr/haut-rhin/2014/12/12/trois-libellules-pour-le-village
Les libellules valorisent l’engagement des communes signataires de la charte régionale des espaces communaux « ZERO PESTICIDE » dans une démarche de progrès en faveur de la protection de la ressource en eau.
Situé au sud de l’Alsace, au carrefour de la Suisse et de l’Allemagne, le Sundgau se démarque par ses belles maisons paysannes à colombages, ses multiples étangs, ses magnifiques paysages, son patrimoine authentique et sa spécialité culinaire, la Carpe-Frite.
Le canal du Rhône au Rhin totalise 323 km entre Saint-Symphorien sur la Saône et Strasbourg à proximité du Rhin.
Le projet, conçu par Claude Quentin La Chiche (1719 – 1802) et adopté par l’Assemblée Constituante en 1791 a été réalisé par Joseph Liard (1747 – 1832), ingénieur des Ponts et Chaussées.
Sa construction s’est étalée sur près de 50 ans. Commencé en 1783 dans sa partie franc-comtoise et en 1804 pour sa partie alsacienne, il ne sera ouvert à la navigation sur toute sa longueur qu’en 1833, les travaux étant totalement interrompus de 1814 à 1822, après la chute de Napoléon.
Appelé tout d’abord « canal Napoléon » de 1804 à 1814, il prit ensuite le nom de « canal Monsieur » en l’honneur du comte d’Artois, futur Charles X, puis fut nommé « canal de jonction du Rhône au Rhin » après 1830.
L’ouvrage initial faisait 1,50 m de profondeur et 15 m de largeur et les écluses 30,50 m de long sur 5,20 m de large.
À Heidwiller, les travaux de terrassement commencèrent en 1812. Faute de main d’œuvre locale, des prisonniers de guerre espagnols furent employés à la construction du canal. En 1814, les écluses et les ponts étaient presque terminés. Les pierres nécessaires à la construction provenaient notamment, d’Illfurth et de Walheim et le sable de Heidwiller.
L’interruption des travaux provoqua bien des problèmes à Heidwiller : vols sur les ouvrages d’art en construction ou dans les dépôts de matériel par les habitants des villages voisins, inondations dues à la tranchée du canal non terminée par endroit, voies de communication non rétablies empêchant de se rendre sur les parcelles situées de l’autre côté du canal, …
Les travaux reprirent en 1822, et les premiers essais de mise en eau du canal eurent lieu fin 1827. Les écluses furent construites en 1828 et le canal fut enfin ouvert à la circulation le 7 juin 1829 entre Besançon et Mulhouse.
Un pont-levis se trouvait initialement sur la route départementale entre Heidwiller et Spechbach. A cause du trafic en augmentation constante, le pont mobile, presque constamment levé, gênait considérablement la circulation sur cet axe assez fréquenté. Un pont fixe fut alors construit en 1843 et surélevé en 1848.
Entre 1880 et 1921, les écluses furent allongées à 38,50 m et le mouillage fut porté de 1,50 m à 2,20 m, permettant le passage de péniches de 300 tonnes.
Texte : C. SUTTER
Heidwiller est situé dans un cadre naturel magnifique, prés, vergers, forêts entourent ce beau village.
Un château a été construit sur cette butte par les comtes de Ferrette, afin de contrôler la basse vallée de la Largue. Occupé dès 1105 par les seigneurs du village, les nobles de Heidwiller, au service des comtes de Ferrette, il passe en 1367 aux Waldner de Freundstein, aux Morimont en 1412, puis aux Reinach en 1486. Ces derniers l’occuperont jusqu’à la Révolution.
En 1474, le château abrite une garnison autrichienne pendant les opérations militaires contre Charles le Téméraire.
Le château et ses dépendances formaient à l’origine un rectangle, flanqué de quatre tours et entouré d’un fossé, rempli d’eau. La base du logis ainsi que la partie inférieure de la tour vers l’église datent du XIVe siècle. Les réaménagements du XVIe siècle donnent au château son volume actuel. Les canonnières à redans de la tour nord datent également de cette époque. Certaines fenêtres sont transformées au XVIIIe siècle.
Joseph de Reinach (1730-1810), dernier seigneur du village émigra sous la Révolution. Ses biens sont confisqués et le château est vendu comme bien national. Il devient la propriété de plusieurs particuliers avant d’être acquis en 1861 par Irma Meyer, née Koechlin. Après 1861, le bâtiment est fortement restauré. Le logis est raccourci et relié, par un pan de mur crénelé, à la tour sud qui est percée de deux fenêtres, dans le goût troubadour.
Le château passe ensuite par héritage à la famille Kestner. Paul Kestner, industriel Lillois, en devient propriétaire en 1911 et en fait une charmante résidence secondaire qui sera réquisitionnée et fortement endommagée pendant la Première Guerre mondiale. Un impressionnant portail en fer forgé, réalisé en 1913 par un artisan d’Aspach, porte la lettre K, initiale du propriétaire de l’époque, Paul Kestner. À sa mort, en 1936, le château est vendu à sa nièce, Suzanne Kestner épouse de Maurice Koechlin et restera propriété de la famille Koechlin jusqu’en 1979.
De nos jours, le château, classé Monument Historique en 1996, est transformé en copropriété.
Texte de Christian SUTTER
C’est au 11ème siècle que la paroisse de Heidwiller fut créée et qu’une église y fut construite par la famille de Heidwiller, au service des comtes de Ferrette. Elle fit partie du chapitre rural du Sundgau, représentant l’Evêché de Bâle jusqu’à la Révolution, puis fut rattachée, au début du 19ème siècle au doyenné d’Altkirch, dépendant du diocèse de Strasbourg.
Le village passe à la famille de Morimont en 1366. Puis une guerre éclate et l’église est incendiée en 1375. Le clocher est le seul vestige actuel qui reste d’une reconstruction en 1470. Les Morimont vendirent le fief et l’église aux Reinach qui en furent les possesseurs jusqu’à la Révolution.
Deux chapelles latérales à la nef furent ajoutées par les familles nobles du village, leur servant d’oratoire et de caveau de famille. Celles-ci disparurent à la reconstruction de la nef actuelle en 1768. On a retrouvé plusieurs pierres tombales provenant du cimetière et de l’église, exposées au musée lapidaire de Mulhouse.
En 1836, les orgues furent commandés au célèbre facteur d’orgues «Callinet ». Elles ont été rénovées en 2004.
En 1878 s’effectuent les derniers travaux d’agrandissement du chœur et de la sacristie, subsistant encore maintenant.
Après la révolution, différents aménagements intérieurs dont des boiseries, des fresques au plafond et des peintures, donnent l’aspect actuel de l’église.
L’église de Heidwiller est dédiée aux saints Apôtres Pierre et Paul. D’après des archives, il semblerait que du 15ème à la fin du 18ème siècle, seul saint Pierre était mentionné. Ce n’est qu’après la guerre de Trente Ans que saint Paul fut juxtaposé à saint Pierre.
Parmi les nombreux curés qui ont officié à Heidwiller, François–Joachim Uhl resta 32 ans (1678-1710) puis, plus tard François-Joseph Roeslé resta 34 ans (1922-1956).
Source : Une nouvelle chapelle à Heidwiller (18/04/2014) — Porte Saint Martin (paroisse.net)
La communauté de paroisses Saint-Martin-sur-Ill-et-Largue compte désormais une nouvelle chapelle. Elle est implantée sur les hauteurs de Heidwiller, coté sud-est, dans un magnifique cadre.
Source : Article paru le 18 avril 2014 dans les pages locales du quotidien régional « DNA »
Il est apposé sur le mur de soutènement du parvis de l’église.
Initié par la Commune et le Conservatoire des sites alsaciens, ce sentier est le fruit d’un travail pédagogique engagé par l’école du village au milieu des années 1990. La signalétique a été revue en 2014.
Porte du Sundgau, Illfurth est aussi un haut lieu d’histoire. Les combats de la 1ère Guerre Mondiale s’abattent dans le Sundgau à partir d’août 1914. En effet, les français font sauter le viaduc de Dannemarie et le front se stabilise et s’étend des Vosges à la frontière suisse.
La ligne de front passait à quelques kilomètres d’Illfurth du côté de Heidwiller. Au cours de cette visite, vous découvrirez plusieurs bunkers aux vocations multiples, à la fois dépôt de munitions, poste d’observation ou emplacement de pièces d’artillerie, également l’emplacement d’un deuxième grand canon situé à proximité de l’Eglise de la Burnkirch et plusieurs casemates.
L’Euro Vélo 6, de l’Atlantique à la Mer Noire, est une des routes les plus populaires, ce qui n’est pas surprenant : côtes, fleuves, châteaux et peu de dénivelé font de cette route de 4.450 km un trajet idéal pour tout cycliste. De 2004 à 2006, 18 partenaires français, allemands et suisses ont uni leurs forces pour mettre en place la partie ouest de cette route, de l’Atlantique à Ulm. Le but est de suivre le cours des trois plus grands fleuves européens, melting-pots de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Les célèbres sections de la Loire et du Danube sont connues par les cyclistes du monde entier, et pour cause. En France, vous dégusterez les meilleurs vins après avoir roulé au milieu des vignobles.
L’euro Vélo 6 traverse notre beau village d’Heidwiller
Découvrez les 145 km d’aménagements cyclables sur le territoire du pays du Sundgau !
Avec ses trois grands axes, l’Eurovélo 6 et les itinéraires de la Vallée de la Largue et de la Vallée de l’Ill, ainsi que les nombreuses voies cyclables secondaires, le vélo dans le Sundgau se pratique de façon sécurisé et agréable. Découvrez également l’ensemble des circuits et sentiers découvertes sur la page de l’office du tourisme du Sundgau.
Contact de la Mairie
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